Partage de printemps #6

Chères amies, chers amis,

Le temps passe, l’Agora est fermée depuis plus d’un mois (37,5 jours) et le restera encore quelque temps disent les communiqués officiels.
Heureusement, je n’ai pas la télévision pour écouter, être gorgé d’informations qui créent la peur. Nous parlons de guerres, d’attaques, mais jamais de respect des lois du vivant, qui parlent d’équilibre, de déséquilibre, de coopération. Le coxxxxxxxxs (je ne prononce pas le mot trop souvent pour ne pas participer à une onde de forme, qui crée cet égrégore terrifiant actuel) est-il donc un enjeu de guerre ou au contraire un enjeu de remise en cause pour reconstruire ?
 
Actuellement notre monde se remodèle,
Je confine,
Tu es déconfit,
Il crée sa « geste » barrière,
Nous nous éloignons,
Vous êtes dangereux,
Ils nous contaminent .
 
Pas un instant, nous nous posons la question mais pourquoi ce virus contamine (ou prend place dans) mon ARN, puis mon ADN, ma cellule, mon corps. Quelle est la qualité de mon terrain immunitaire ?
Et le raisonnement est le même au niveau d’une organisation ou de la société, de notre rapport à la nature.
Quelles sont les conditions qui permettent l’éclosion et la propagation de notre ami le Cxxxxxxxxxs ?
 
Nous ne devrions pas parler de guerre mais de « terrain » et de syntonicité ou résonnance.
Et quand il y a guerre et ses conséquences, il y a prise de pouvoir externe sur l’individu, la société, le monde. Le pouvoir devient celui des généraux dans les lignes arrières, aujourd’hui celui des experts (un expert est celui qui sait de plus en plus de choses sur de moins en moins de sujets). La globalité, n’est plus au rendez-vous. On nous parle de moyens, jamaise de sens.
La responsabilité se resserre sur les sujets d’expertise ce qui agrandit la peur de s’engager au nom du bon sens et des lois du vivant.
Mais pendant que nous ne parlons que de chiffres, (sans la mise en perspective) et de solutions externes que faisons-nous, nous même, pour chacun d’entre nous, que faisons-nous aussi pour créer cette société plus harmonieuse, en intégrant chacun des règnes animaux, végétaux et minéraux ?
D’autres travaillent pour « nous » sur ces solutions externes : Éloignez-vous, oubliez la bisou thérapie, augmentons la traçabilité et ses conséquences, prévoyons des injections de « protection », payer avec notre monnaie virtuelle, rester hors sol, dormez tranquilles bonnes gens.
Alors aujourd’hui j’ai envie de partager l’expérience de la grenouille.
 
La grenouille est dans sa bassine et trouve cela plutôt agréable et elle continue à nager.
 
La bassine est chauffée et la température continue de grimper.
 
L’eau est maintenant chaude, c’est un peu plus que n’apprécie la grenouille, ça la fatigue un peu, mais elle ne s’affole pas pour autant.
 
L’eau est cette fois vraiment chaude, la grenouille commence à trouver cela un peu désagréable, mais elle s’affaiblit, alors elle supporte et ne fait rien.
 
La température continue à monter jusqu’au moment ou la grenouille va tout simplement finir par cuire et mourir, elle n’avait plus l’énergie ou la force de sortir.
 
Si la même grenouille avait été plongée directement dans l’eau à cinquante degrés, elle aurait immédiatement donné le coup de patte adéquat qui l’aurait éjectée de la marmite.
 
Cette histoire enseigne que lorsqu’un changement s’effectue d’une manière suffisamment lente, il échappe à la conscience et ne suscite la plupart du temps aucune réaction, aucune opposition, aucune révolte.
A quelle température est notre eau aujourd’hui, la nôtre individuellement, la nôtre comme citoyen ?
 
Restons conscients de soi, de sa santé avant qu’il ne soit trop tard, de l’amour que l’on donne, de la délégation que l’on confit aux politiques, experts, …, des décisions dont on ne parle pas.
Ensuite il sera trop tard.
 
Belle journée, belle santé.
Philippe Brizon
 


Pour cette lettre de printemps je partage avec vous des interventions récentes de conférenciers qui sont intervenues dans nos événements organisés depuis maintenant 20 ans. Vous trouverez :

  • un lien vers le site ACME (Alternative Community Média Éditions) qui héberge le documentaire "Invasions amoureuses" de Marc Vella et présenté par Pierre Richard.
  • Une intervention vidéo datée du 11 avril de Philippe Guillemant à l’Académie du monde d’après.
  • Une conversation à bâton rompu avec Luc Bigé où l’on parle d’astrologie, de Jung, du chamanisme et de bien d’autres choses...
  • Et puisque l’âge est stigmatisé, un poème ci-dessous de Jacqueline Warnet qui m’était destiné pour mes 70 ans, intitulé « C’est l’âge »

Poème de Jacqueline Warnet

C’est l’âge
L’âge d’apprendre
à rire pleurer jouer
à chaque seconde de Vie.

C’est là l’âge d’apprendre
Ici maintenant avec passion
intuition amour d’être
avec soi en soi

Avec l’autre en cet autre
moi même qui rit
pleure gémit se blesse.
Il ne sait plus quoi faire

pour être lui, lui avec moi, moi,
il a tant traversé d’épreuves
pour s’améliorer qu’il est
épuisé et on ne le croit pas.

S’il est fatigué : c’est l’âge,
tu t’écoutes trop tu déprimes
tu fais des manières.... Alors
Oui c’est l’âge d’être juste là

comme tu es avec tes richesses
presque toutes insoupçonnées
avec tes faiblesses si souvent
soulignées. Regarde toi avec

les yeux du Cœur c’est l’âge
de ce jour être qui tu es, t’aimer
aimer chacun, comme il est, sans
attente de déraison inconditionnelle…

C’est l’âge et j’aime ça nos rides
nos faux pas, la « tendre guerre »
pour porter les paquets et soulager
le plein le dos. C’est l’âge, l’âge d’aimer.

 
Liens vers les vidéos de :

Marc Vella >>> https://www.acmeditions.com/
Philippe Guillemant >>> https://youtu.be/hYBwxZXmz6I
Luc Bigé >>> https://youtu.be/9PXNdlQdGgs
Partage de printemps #6

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