Danièle Corre et Bernard Fournier

Lecture musicale

avec

Marianne Auricoste : Marianne Auricoste débute au théatre, puis se consacre au rayonnement de la poésie et des nouvelles contemporaines de tous les pays. Elle crée l’association Le Champ des mots et organise de nombreuses tournées de récitals de poèmes en France et à (...) Lire la biographie complète


Danièle Corre et Bernard Fournier

Marianne Auricoste
lira des extraits de leur livre

Danièle Corre : Des Tranchées de 14 à la table des vivants, (edhisto)

Bernard Fournier : Hémon, suivi d’Antigone, Silences et Loin la langue , (La Feuille de thé)

L’accompagnement musical sera assuré par
Jeanette et Jean-Pierre Corre (guitare et chant)

Hémon, suivi d’Antigone, Silences et Loin la langue

"Hémon, Antigone, Créon, Ismène, Œdipe, les dieux… Bernard Fournier conserve dans son texte, sous forme de récitatif (oui, ce texte semble écrit pour être proféré sur une scène de théâtre, pour être déclamé, crié à gorge déchirée, modulé en paroles accusatrices, assourdi en plaintes funèbres, murmuré à voix basse et secrète, aux marges du silence, et il me semble de la même veine poétique, sombre de la clarté aveuglante et terrible qui, soudain, nous accule à quelque immémoriale vérité, aussi bouleversants que le sont les plus saisissants des monologues shakespeariens), B. Fournier conserve donc l’arrière-fond de cette histoire dont Sophocle a fait sa tragédie : c’est en allant à l’encontre des traditions que Créon bouleverse l’ordre des choses. Il garde l’âme d’un mort chez les vivants en ne lui rendant pas les derniers hommages et fait mourir une femme dont l’heure n’était pas venue, empiétant ainsi sur le rôle des dieux et enclenchant le mécanisme de cette « machine infernale » si l’on reprend ici les mots d’un titre de Cocteau. Créon et Antigone, couple duel, partagent la même fierté orgueilleuse et sans compromis qui les pousse tous deux dans leur obstination, leur solitude et leur certitude, faisant d’eux de purs héros. (...)
Michel Diaz Cette entrée a été publiée dans Chroniques, préfaces et autres textes le 6 janvier 2020 .

Des tranchées de 14 à la table des vivants

Le 5 août 1914, un train dépose le bourguignon Marcel Blanchet en Lorraine, à Saint-Mihiel, équipé, vivres et cartouches distribués. Caporal au 89ème RI, il la découvre en la creusant lui-même très tôt ; la tranchée, dès le lendemain de son arrivée dans la Meuse. Sa première vision de guerre est celle de Longwy en flammes alors que les premières balles lui sifflent aux oreilles le 22. Il n’aura pas le temps de s’inquiéter plus avant de voir sa dernière heure arriver, pris au saut du lit, qui n’est que de boue, un matin du 21 septembre 1914 devant Montfaucon par les allemands. Débute alors son autre guerre, en captivité…

Danièle Corre et Bernard Fournier

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