Les Intervenants de l'Agora

Carole Anderson

Carole Anderson

Née aux Etats Unis, elle quitte son pays à l’âge de 8 ans. De Los Angeles à Zurich, d’un pensionnat anglais aux parfums enivrants de Sidi Bou-Saïd, de Shakespeare à Chimène, elle change régulièrement de langue, de culture, de père, de patrie. Sa formation suit le même chemin éclectique -baccalauréat scientifique, licence en philosophie, diplômée de l’Institut d’Etudes Politiques de Paris- et sa vie professionnelle aussi : elle est l’assistante d’André Borocz, fondateur-directeur du Festival de Musique de Menton et du Festival de Musique en Mer à bord du Mermoz, puis collaboratrice de Thomas Erdos conseiller artistique au Festival d’Avignon et au Théâtre de la Ville. Elle découvre l’univers de l’art vivant dans l’ombre de Rostropovitch, Barbara Hendricks, Daniel Barenboïm, Carolyn Carlson, Pina Bausch, Kantor, Strehler, Peter Brook…puis retourne à l’école pour suivre une formation d’art dramatique au Studio 34 d’abord, puis au Conservatoire National Supérieur dans la classe de Daniel Mesguich.

En 1981, Carole quitte les coulisses et entre en scène. Elisa dans « Conversations après un enterrement » de Yasmina Reza mise en scène par Patrice Kerbrat, Puck dans « Le Songe d’une nuit d’été » de Shakespeare avec l’Orchestre Symphonique de Lyon sous la direction d’Emmanuel Krivine, Madame Armande à la création de « J’veux du Bonheur » de Michel Viala mis en scène par Pierre-Olivier Scotto, Ingrid à la création du « L’ombre si bleue du Cœlacanthe » de Jacques Tessier mis en scène par Christine Théry, co-auteur et interprète de spectacles chorégraphiés comme « Miroir Joli Miroir » et « Alice d’après Lewis Carroll », Carole vit pleinement sa vie de comédienne au théâtre et interprète une vingtaine de rôles pour le cinéma et pour la télévision.

Parallèlement, elle se passionne pour l’enseignement et finit par reprendre le chemin de son école pour y enseigner. De l’enseignement à la direction d’acteur, de la direction d’acteur à la mise en scène, Carole met en scène « The Real InspectorHound » de Tom Stoppard en v.o. au Théâtre Les Déchargeurs à Paris en 2002 puis « Les Sept Jours de Simon Labrosse » de Carole Fréchette, « The Diary of Adam and Eve to the fascinatingrhythm of George Gershwin » d’après Mark Twain (qui sera repris fin mai 2007 au Lucernaire en anglais et en français pendant huit mois), « Légère en août » de Denise Bonal, « La Peau d’Elisa » de Carole Fréchette avec Marie Rivière, les Contes d’Andersen version trilingue, « Qui êtes-vous donc Monsieur Vinteuil ? » trio pour violon, piano et récitants d’après l’œuvre de Marcel Proust, « Jean et Béatrice » de Carole Fréchette (mars 2007 au Funambule) « Un jour j’irai à Compostelle » de et avec Marie Céline Lachaud (Montréal, tournée en France, Maison de la Poésie à Paris, enregistrement « le livre qui parle ») et « Journal de l’Homme en gris de Pierre Astrié » (2010 pendant 4 mois aux Déchargeurs).

Elle est invitée par l’Université de Montréal à participer à une table ronde autour de Carole Fréchette dans le cadre de la journée mondiale du théâtre mars 2006.

France Culture lui consacre quatre émissions.

En 2008 dans le cadre de l’Académie d’Eté du Lucernaire Carole initie un atelier destiné aux personnes atteintes de la maladie de Parkinson « le théâtre me donne des ailes ».

Carole enseigne à l’ISP (International School of Paris), au Théâtre de l’Aurore, elle est artiste-formateur au Studio 34 (pendant quinze ans jusqu’à sa fermeture). L’atelier pour adolescents qu’elle avait fondé est repris sous sa direction au Lucernaire. L’atelier « le théâtre me donne des ailes » est devenu hebdomadaire et elle donne des stages tous les ans dans le cadre de l’Académie d’Eté du Lucernaire. Elle est responsable de l’atelier bilingue au Centre Ressources Théâtre Handicap.

Extraits de presse :

Journal de l’Homme en Gris de Pierre Astrié 2010 … Carole Anderson, metteur en scène que l’on apprécie profondément, dirige avec intelligence trois comédiens et musiciens sensibles … Armelle Héliot, le Figaro 01/09/2010 … d’une plume vive et cynique, Pierre Astrié nous régale de ce portrait d’un schizophrène qui lutte conte une voix intérieure hargneuse et vulgaire ... Oihana Gabriel, 20 minutes 15/09/2010 … Etonnant ... Bienvenue dans l’antre obscur de la création, et de l’écriture … Anaïs Heluin, Les Trois Coups 09/2010… une démarche rare… atypique…déroutante et enrichissante à la fois … Simone Alexandre, theatauteurs 09/2010 … Peut-on s’abstenir d’admirer ces trois comédiens magnifiques qui réussissent si joliment à donner vie et relief à ce puzzle cérébral ?... La mise en scène millimétrée et l’occupation tridimensionnelle de l’espace ne font qu’à ajouter à l’excellence de ce spectacle tellement digne de ce lieu qu’on ne cesse d’adorer. Un moment rare … Franck Bortelle, théâtrorama 6/10/2010

Adam & Eve vo/vf 2007-2008 ... le plus charmant spectacle de cette saison estivale parisienne ... du bonheur en concentré … visioscène … la meilleure info de la semaine … un cadeau si beau et joyeux … ELLE … une céleste surprise … pariscope … comme au cinéma chez capra … ELLE … un vrai régal… tatouvu/le parisien/pariscope ... c’est grandiose ... visioscène … j’ai été ébloui … spectateur ... un bijou … matinplus/tatouvu … humour et finesse … tatouvu … humour et tendresse … le parisien … un bijou d’humour et de finesse … matinplus … finesse et fantaisie … froggy’sdelight ... la grâce … visioscène/froggy’sdelight … de craquants jeunes acteurs … le parisien … virevoltants … 20 minutes ... délicieux et époustouflants … marie ordinis … simples et géniaux, formidables tout simplement … visioscène … pardonnez mon excitation mais ce texte est l’un des plus drôles de la littérature universelle … ELLE …elle collectionne tous les éloges … evene

Jean et Béatrice 2007… hommage à la musicalité du texte de Carole Fréchette… parfois avec humour, souvent avec tendresse, toujours avec simplicité et authenticité…jeu délicieusement sucrésalé… pariscope..…des personnages touchants de vérité…theatreonline.com …Carole Anderson se frotte pour la 3eme fois à l’écriture de Carole Fréchette…à voir absolument… 20 minutes… mise en scène originale…pour un public qui aime s’enivrer de dualité complexe et ravageuse…spectacle d’une cruelle finesse !..Tatouvumag

Qui êtes-vous donc Monsieur Vinteuil 2006… concert-spectacle d’un genre nouveau, mis en scène par Carole Anderson, les musiciens deviennent acteurs et les comédiens parlent en musique… La Voix du Nord

La Peau d’Elisa 2005-2006… mise en scène discrète et intelligente…Yannick Alimi, Le Parisisen du 23 septembre 2006…l’américaine Carole Anderson, metteur en scène intelligente et clairvoyante, a su trouver un bel équilibre, musical et très discrètement érotique ... rarement on a vu Carole Fréchette aussi bien traduite… l’accord de l’équipe artistique est remarquable ... c’est très beau. Armelle Héliot, Le Figaro du 29/09/2005 … « une petite perle » A.Héliot, le Masque et La Plume

Les 7 Jours de Simon Labrosse 2004… dans une mise en scène ingénieuse et un décor ‘à minima’... le texte de cette farce-fable y prend toute sa portée. M. Ordinis du 11/10/2004

The Real InspectorHound 2002… le talent de Carole Anderson est d’avoir déniché ce faux « whodunnit » et cette vraie comédie de moeurs et surtout d’avoir accompagné la démarche ludique de l’auteur en ouvrant sans cesse de nouveaux plans, de nouvelles perspectives, de nouveaux rapports entre les protagonistes, ponctués par une cascade d’indications de jeu qui non seulement fournissent à chaque personnage sa typologie mais la dépasse, les habillant au figuré comme au propre…voilà une vraie mise en scène : vive, enjouée, inventive qui fait tourbillonner dans un seul décor ses neuf personnages sans un faux pas et qui se distingue en outre par une direction d’acteurs aussi savoureuse que spirituelle ... le plaisir…Gilbert Guez, 2002

Carole Anderson
DANS L’AUTOBUS à l’Entrepôt

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